L’assurance-vie : un support souple adapté à tous les Français
Au cours de ces dernières années, l’assurance-vie, l’un des placements chouchou des Français, a réalisé une ascension homérique en matière de collectes. Les astres se sont en effet alignés en faveur du produit indétrônable qu’est l’assurance-vie, en drainant en 2021 un flux historique de cotisations.
Celles-ci ont atteint 151,1 Mds €, soit 23,7 Mds € de collecte nette -selon les dernières données annoncées par la Caisse des dépôts/France Assureurs.
A la fois outil de transmission et défiscalisation, l’assurance-vie, souvent qualifié de « couteau-suisse », est à la fois un produit d’épargne, de prévoyance et une véritable niche fiscale. Comment optimiser son épargne ? Le principe est simple : en contrepartie du paiement de primes, l’assureur s’engage à verser une rente ou un capital à l’assuré ou à ses bénéficiaires, pour qu’ils en bénéficient lorsque surgit un événement tragique à l’assuré. Par ailleurs, après quelques années, les héritiers peuvent retirer le montant investi, optimisé grâce aux gains éventuels et diminué des frais de gestion ou de dossier, sans qu’il y ait forcément d’incident pour en bénéficier.
Cette année, malgré un contexte macroéconomique incertain et des marchés financiers de plus en plus volatiles, l’assurance-vie continue de progresser et atteint des niveaux inégalés sur un premier quadrimestre, depuis plus de 10 ans. En effet, les contribuables français ont cotisé 12,5 Mds € en assurance-vie.
Un niveau aussi élevé n’avait pas été observé depuis 2011, soit plus (+) de 12 Mds € selon les chiffres publiés par France Assureurs. Les observateurs du marché ont enregistré 108 000 nouveaux assurés qui ont souscrit un PER (Plan Épargne Retraite) auprès d’une assurance emprunteur. Ces chiffres témoignent d’une seule chose : c’est que l’assurance-vie a connu un franc succès que les Français n’arrivent plus à s’en détacher.
« Ma conviction est basée sur des chiffres, l’assurance-vie est un produit de référence. Il y a un attachement au caractère protéiforme du produit, qui fait de lui le couteau suisse de l’épargne. C’est ce côté de l’assurance-vie qui fait son succès », commente Franck Le Vallois, directeur général de France Assureurs.